Mercredi, 26 Juillet 2023
Le capitaine du navire raconte une histoire à son équipage, en disant qu’il a eu peur. Un homme corrige le capitaine, en expliquant selon lui ce qu'est la vraie peur, car pour lui, cela n'a rien à voir avec le fait d'être "ému, agité". Il l’a ressentie la première fois, en Afrique, dans le désert, durant une tempête de sable. Ils étaient deux amis, huit spahis et quatre chameaux avec leurs chameliers. Mais ils étaient à court d’eau, accablés de chaleur et de fatigue. Alors, ils entendirent au loin un mystérieux tambour. Ils étaient tous épouvantés et, pour ne rien arranger, un Arabe dit : « La mort est sur nous ». L’ami du narrateur tomba de son cheval à cause d’une insolation. Pendant deux heures, on essaya de le réanimer... le tambour battant toujours. Ça, c’est la peur « en face de ce cadavre aimé, dans ce trou incendié par le soleil entre quatre monts de sable, tandis que l’écho inconnu jetait, à deux cents lieues de tout village français, le battement rapide du tambour. »La deuxième vraie peur fut durant un hiver dans une forêt du nord-est de la France en pleine tempête, le narrateur, accompagné d'un guide, un paysan, se réfugia chez un homme qui avait tué un braconnier et vivait avec ses deux fils mariés. Il pensait que le braconnier allait venir se venger, alors l’ambiance fut tendue toute la soirée et, lorsque le chien se mit à hurler, tout le monde fut complètement angoissé, alors on mit le chien dehors, mais un visage se fit voir par une petite fenêtre, à ce moment l’homme tira. Tout le monde resta figé toute la nuit de peur et on n'osa bouger qu’au premier rayon de soleil. C'est alors qu'on découvrit le chien, mort d’une balle dans la tête.
Mardi, 25 Juillet 2023
Réf. CS7523 - Esquisse à l'huile sur papier toilé - 30 x 30cm
Mardi, 25 Juillet 2023
Gabriele Münter (Berlin, 19 février 1877 – Murnau am Staffelsee, 19 mai 1962) est une peintre allemande du mouvement expressionniste. Elle est l'une des représentantes majeures de l'avant-garde munichoise du début du XXe siècle en tant que membre du mouvement artistique Der blaue Reiter (mouvement du Cavalier bleu).
Mardi, 25 Juillet 2023
Jean Bridelle, cinquante ans, vieux garçon, revient sur un petit évènement dont il a été témoin. Jeune homme, il étudiait le droit et allait chaque matin se promener dans la pépinière du jardin du Luxembourg, au calme, il lisait un peu et écoutait les bruits de Paris. Dans le jardin, il se pique de curiosité pour un vieillard qui, se croyant seul, danse dans les allées du jardin. Ils deviennent amis et l’homme lui raconte sa vie : il était maître de danse à l'Opéra de Paris sous Louis XV et marié avec la Castris, une danseuse qui avait été aimée du roi et de ce siècle galant. Jean Bridelle rencontre le couple un après-midi dans le jardin à six heures. L’homme parle de danse et Jean lui demande une description du menuet. Le couple âgé lui fait une démonstration ; ils ressemblent à « deux vieilles poupées mécaniques ». À la fin de la danse, ils éclatent en sanglots en s’embrassant, et lui font part de l’importance du jardin pour eux. Trois jours plus tard, Bridelle part pour la province. Quand il revient à Paris, deux ans plus tard, la pépinière a été détruite. Jean ne les reverra plus. Ont-ils survécu après la destruction de la pépinière ? Leur souvenir le hante.
Lundi, 24 Juillet 2023
Pierrot est une nouvelle de Guy de Maupassant, parue en 1882. Elle a pour sujet principal l'avarice de la société normande du XIXe siècle, à travers le personnage de Mme Lefèvre. Mme Lefèvre, une veuve riche, mais avare, se fait voler une douzaine d'oignons dans son potager. À la suite du conseil d'un voisin, elle décide d'acquérir un petit chien, car un gros la ruinerait. Le boulanger lui amène un petit bâtard qui ne ressemble à rien, mais qui a l’avantage de ne pas coûter très cher. Il est surnommé Pierrot. Quand arrive la taxe pour les animaux qui est de huit francs, elle refuse de payer aussi cher et décide de jeter son chien Pierrot dans la marnière, puits dans lequel tous les chiens des environs devenus indésirables sont jetés. Ils y meurent de faim lentement, les derniers entrants mangeant la charogne des plus anciens. Une nuit, elle fait jeter Pierrot par sa bonne, entend la chute, les jappements du chien, cela lui déchire le cœur et, les nuits suivantes, elle voit en rêve Pierrot. C’en est trop, elle veut le faire remonter. Mais quand le puisatier lui demande quatre francs pour ce service, elle refuse. Pour apaiser sa mauvaise conscience, elle va alors chaque jour au bord du trou lui jeter du pain. Jusqu’au jour où elle entend dans le puits un deuxième chien, il est hors de question de nourrir un autre chien, elle repart en mangeant le pain et laisse mourir Pierrot.
Lundi, 24 Juillet 2023
L'histoire se déroule en Normandie. En un seul mois, une jeune femme voit mourir son mari, son père et son enfant nouveau-né. Après six semaines de délire, elle sombre dans la mélancolie, bougeant à peine, étendue sur son lit et hurlant dès qu'on veut la lever. Pendant quinze ans, une vieille bonne lui donne à manger, à boire et fait sa toilette. La guerre franco-prussienne de 1870 éclate. Un jour de décembre particulièrement froid, les Prussiens entrent dans le village, et chaque foyer doit loger plusieurs soldats. Les villageois les accueillent.Au bout de quelques jours, l'officier qui vit chez la folle exige qu'elle sorte de sa chambre, ce qui est impossible. Le lendemain, puisque la femme ne veut pas quitter son lit, l'officier, rageant de ne pouvoir point la lever et exaspéré de l'entendre crier, ordonne à ses hommes de transporter le matelas et la femme hors de la maison. Les soldats reviennent, seuls, et « on ne revit plus la folle ». À l'automne suivant, au cours d'une chasse en forêt, Mathieu d'Endolin abat une bécasse qui atterrit dans un fossé. Voulant récupérer sa bête, il descend dans le fossé et découvre près de l'oiseau « une tête de mort ». Il réalise alors que les soldats ont abandonné la folle sur son matelas, et qu'elle s'est laissé mourir sans bouger avant d'être dévorée par les loups.
Dimanche, 23 Juillet 2023
Cette nouvelle relate l’histoire de Morin, mercier à La Rochelle, arrêté pour « outrage aux bonnes mœurs » car il a embrassé de force une jeune fille dans un train qui revient de Paris, Henriette Bonnel. Labarbe, un journaliste, veut aider Morin. Il se rend, avec son ami Rivet, chez l'oncle d'Henriette, où elle réside depuis la mort de ses parents. En se promenant avec elle, Labarbe l'embrasse puis lui avoue son amour. Rivet les aperçoit et tente de raisonner Labarbe. Le soir, l'oncle, bon lecteur du journal de Rivet et Labarbe, leur propose de rester dormir pour attendre le retour de sa femme et décider des suites à donner à l'affaire. Après le dîner, la jeune femme conduit alors ses invités jusqu'à leurs chambres. Elle repousse plusieurs fois Labarbe, mais finit par céder à ses avances. Le lendemain, les Bonnel retirent leur plainte. Labarbe rentre à La Rochelle, à regret. Les journalistes se rendent ensuite chez Morin pour lui annoncer la nouvelle. Le mercier bondit de joie. Mais sa réputation est faite, on ne l'appelle plus que « ce cochon de Morin ». Il mourra deux ans plus tard. Deux ans plus tard, Labarbe rend visite à un notaire et découvre que ce dernier est marié à Henriette Bonnel. Le mari accueille Labarbe en termes pour le moins ambigus lorsqu'il évoque son rôle dans l'affaire de « ce cochon de Morin ».
Dimanche, 23 Juillet 2023
Un bord de Seine parisien à la nuit tombante - Acrylique sur toile 50 × 70 - réf. CS7423 - retouches effectuées le 02/12/23 - première ébauche, le 24 juillet 2023
Dimanche, 23 Juillet 2023
Une petite idée du bonheur - Inspiration Wassily Kandinsky - Réf. CS14221 - Huile sur toile 50 × 40 - Retouches effectuées le 23/07/2023 - première exécution, le 11 décembre 2021
Samedi, 22 Juillet 2023
Le narrateur, intrigué par le fait que son ami René ne porte pas le même nom que ses frères, obtient de lui une confidence sur ses origines. Sa mère, Mme de Courcils, était mariée à un rustre qui ne l’avait épousée que pour son argent et ne lui prêtait aucune considération. Elle eut de lui deux garçons qui n'eurent pas de meilleurs sentiments pour elle. Mme de Courcils tomba amoureuse de M. de Bourneval et de leur liaison naquit René, qui lui rendait l'affection qu'elle lui portait. Dans son testament, ouvert à son décès, madame de Courcils dénonce l'absence de considération de son mari et de ses deux fils aînés et révèle la paternité de René, estimant ne rien devoir à ceux qui ne l'ont jamais aimée, elle lègue son patrimoine à M. de Bourneval, son amant. René part alors vivre avec son père et en adopte le nom et décida de céder la moitié de l'héritage de sa mère à ses demi-frères.
Samedi, 22 Juillet 2023
Yvette, nouvelle ayant pour cadre le monde des courtisanes, constitue une réécriture du récit Yveline Samoris, parue en 1882. La nouvelle paraît pour la première fois dans le recueil homonyme en 1884. Jean de Servigny est un noceur, élégant et vrai parisien. Il veut introduire un ami proche, tout aussi riche que lui, auprès de la marquise Obardi ? Sous ce nom prestigieux, se cache une demi-mondaine. Jean de Servigny avoue qu'il rêve de séduire la fille de cette dernière, Yvette. Il pense qu'elle est rouée, tout en paraissant innocente. Quoi qu'il en soit, elle appartient à la « prostitution dorée », ce qui la rend inépousable.
Jeudi, 20 Juillet 2023
Le Pont de la Tournelle est surmonté d’un pylône de 14 mètres supportant la statue de Sainte-Geneviève, patronne de Paris. Cette statue est l’œuvre du sculpteur Paul Landowski. Réf. CS7323 – croquis à l'acrylique et au crayon
Jeudi, 20 Juillet 2023
Trouvé sur le net, ce portail consacré à l'un, si ce n'est le plus aimé, écrivain français. Je le mets en évidence sur ce post, car je veux participer à ma manière à la remise en lumière de cet immense écrivain qui a sublimé la langue française…
Jeudi, 20 Juillet 2023
Inspiré par les grands maîtres William Turner, James Abbott McNeill Whistler - Réf. 6523b - acrylique + crayon 38 × 26
Lundi, 17 Juillet 2023
Hommage à Carlo... Le Cerro Calvario est une montagne sacrée, une destination de pèlerinage populaire des Boliviens. Située à Copacabana, à une hauteur de 4 011 mètres, on arrive au sommet par un chemin de croix au sens propre et figuré.