Assise dans la nuit bleue, elle se dresse comme une flamme tranquille. Son visage, ferme et doux, garde le secret des douleurs apprivoisées. Autour d’elle, les couleurs chantent : rouge du cœur, or de la mémoire, bleu du rêve.
Ses mains croisées apaisent le tumulte du monde, et sur sa tête, les fleurs veillent comme des petites couronnes d’espoir.
Dans le silence de la toile, elle devient prière — un poème en chair et en couleur.
Haïku :
Fleurs sur la douleur,
dans le bleu, son âme brûle
la paix se dessine.