La montagne se dresse, flamme minérale, offerte au ciel comme une prière ancienne. Le lac, vaste miroir, recueille ses reflets, teintés de rouge, d’azur et d’or fugace.
Les arbres, en bordure, penchent leurs frêles silhouettes comme pour saluer l’immobile géant. Le vent effleure la surface, et chaque ride de l’eau est une phrase murmurée que seuls les cœurs attentifs entendent.
Dans ce théâtre immobile, le temps s’arrête. Tout respire à l’unisson.
Haïku
Montagne de feu,
lac vibrant de silence
éternel accord.
Clin d'œil à Marcus Jacobi