Sous le ciel apaisé, des nuages roses s’effilochent comme des flammes tendres. Les collines se succèdent en vagues silencieuses, drapées de verts changeants.
Les rangs d’arbres alignés, fidèles sentinelles, bordent le chemin clair qui serpente vers l’horizon. Trois oiseaux planent, messagers discrets du passage du jour à la nuit. Et tout semble respirer dans un même souffle, celui de la terre gorgée de lumière et de mémoire.
Haïku
Coteau de silence,
les oiseaux cousent le ciel
de fils invisibles.