Assise contre le mur éclatant, l’enfant semble flotter entre deux mondes : celui de l’enfance et celui du songe.
Ses joues portent la chaleur du secret, ses yeux, un éclat d’horizon fermé. Autour d’elle, les couleurs crient — vert d’espérance, rouge de fièvre, violet de mystère — mais son visage reste calme, scellé dans une gravité d’ange. C’est un instant suspendu, où la lumière elle-même retient son souffle, respectant le murmure intérieur de l’enfant.

Haïku :
Sous le ruban rouge,
le regard cherche ailleurs
l’été se tait.

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