Les façades se penchent, tremblantes, vers le miroir des rues noyées. Le ciel, lavé d’incendies éteints, s’ouvre sur la coupole lointaine, spectre d’un Paris immobile.
Au centre, une statue s’élève, bleue dans la brume — témoin muet du passage des flots et du temps. La gondole glisse lentement, comme un rêve qui refuse de s’éveiller.

Haïku :
Sous l’eau du matin,
les murs gardent la rumeur
Paris se reflète.

Huile sur papier toilé 30 x 42