Elle a fermé les yeux, non pour fuir le monde, mais pour mieux le sentir. Son visage, incliné vers l’intérieur, respire la paix des âmes lucides.
Dans la nuit bleue où elle se tient, tout bruit devient lumière. Ses boucles, petites constellations d’or, captent le murmure du jour — mais c’est l’ombre qui la révèle, l’ombre qui la sculpte. Un éclat d’ambre à l’oreille, un anneau pâle au doigt : autant de soleils contenus dans le silence de sa pose. La main repose, suspendue entre le geste et la pensée. On dirait qu’elle retient un mot avant qu’il ne devienne prière. Chaque pli du tissu vibre comme une onde tranquille, portant la mémoire d’une mer ancienne. Sous le calme apparent, un feu discret circule. Ce n’est pas la passion du cri, mais celle, plus rare, du consentement profond à soi-même. Ainsi, dans ce bleu dense et vibrant, elle est à la fois la nuit et la flamme, le repos et la veille, le silence et son chant intérieur.
Digital Painting, d'après une photo de Yannis Guibinga
Luz Azul
(Canción poética inspirada en el retrato)
[Verso 1]
Cierra los ojos,
el mundo calla,
tu piel respira
luna y esperanza.
El oro en tu oído
guarda un secreto,
un sueño antiguo
que aún no se ha ido.
[Coro]
Luz azul,
sobre tu piel dormida,
hay un mar de calma
y fuego en la vida.
Luz azul,
como un canto lento,
se me escapa el alma
en tu silencio.
[Verso 2]
Tu mano flota,
sueño que danza,
lleva en sus dedos
toda la infancia.
El aire sabe
a flor y sombra,
cuando tu alma
en ti se nombra.
[Coro]
Luz azul,
sobre tu piel dormida,
hay un mar de calma
y fuego en la vida.
Luz azul,
como un canto lento,
se me escapa el alma
en tu silencio.
[Puente]
Y si el tiempo vuelve,
que no te despierte
guarda esa mirada
donde el sol se pierde.
[Coda / Refrán final]
Luz azul…
eterno instante,
mi corazón reposa
en tu semblante.
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