Première exécution, le 10 février 2025 - Huile sur carton 20 x 20
Une ferme dans la nuit
Sous le velours d’un ciel profond,
La ferme dort, silencieuse,
Ses murs pâlissent sous l’horizon,
Son toit de braise luit dans la nuit.
Les champs soupirent dans le vent,
Au loin, un hameau somnole,
Seuls les vieux poteaux veillent
Et chuchotent au creux des lucioles.
Un feu peut-être, ou bien un rêve,
Habite encore ces murs éteints,
Où l’ombre danse et se relève,
Gardienne d’un sommeil sans fin.
La ferme endormie
Sous un ciel d’encre aux vents dormants,
La ferme veille, cœur battant,
Son toit de braise, chaud refuge,
Défie la nuit, brave l’orage.
Les champs s’étirent, ocres et mous,
Silencieux, calmes et jaloux,
De ces lueurs aux fenêtres closes,
Où le temps danse et se dépose.
Plus loin, perdu dans l’horizon,
Un souffle passe, une chanson,
Comme un secret que l’ombre garde,
Dans ce décor où tout s’attarde.