Rentrée de boîte de nuit au lever du jour sur le périphérique parisien - Réf. CS14621

Première exécution, le 17 décembre 2021
Huile sur toile 20 × 20
Lorsque l'on roule au lever du jour sur le périphérique de Paris, de retour d'un dîner dans un bon restaurant, suivi d'une soirée en boîte, et que l'on s'apprête à s'engager dans un sous-voie, les yeux fatigués, éblouis par les lumières de la ville et des autos environnantes…

En peinture, je ne cherche et ne veux pas faire de la photo, même si mon esprit perfectionniste m'y ramène trop souvent. Ce que je recherche, c'est d'exprimer une sensation, un moment de vie, un paysage, une situation, le plus rapidement possible, et avec beaucoup de couleurs. La couleur représente la vie ! Comme si j'avais l'impression de presser sur un obturateur et de voir apparaître le tableau dans la chambre noire. Capturer avec mes pinceaux, un flash, un mouvement de vie. C'est cela qui m'excite ! C'est lorsque j'ai réussi à garder cet état d'esprit que je suis le plus satisfait de mon travail. J'ai toujours dans un coin de mon cerveau les paroles d'Edvard Munch qui me guident.

"Beaucoup de peintres mettent tant de précautions et de soins au support et à la réalisation du tableau afin de lui assurer l’éternité, qu’ils en perdent leur ferveur. Il arrive alors que le tableau soit si ennuyeux et si mauvais qu’il est relégué au grenier. Même si un tableau expressionniste lumineux perd ses couleurs au cours des temps – il peut conserver son âme et sa vitalité – même s’il n’en reste qu’une ligne. Et en tout cas, il meurt en beauté..."

(MM N 38. Note sur l’art. 1928–1930). Traduction pour l’exposition « Edvard Munch, l’œil moderne » au Centre Pompidou à Paris.

350 $

Recherche