Un souffle d’éternité traverse ce paysage nu.
La terre, striée d’ocres et de roux, s’étend jusqu’aux montagnes bleutées, où les neiges se fondent au ciel dans un voile de brumes claires.
Le fleuve, mince bande sombre, trace une frontière fragile entre la sécheresse et l’eau.
Tout ici semble lointain, presque lunaire — un lieu où le silence parle plus fort que les voix humaines.
Haïku
Montagnes de brume,
l’eau noire garde son lit
vent sans frontières.
Acrylique + huile 40 x 40