Sous un ciel vibrant de coups de pinceaux, la maison blanche repose, adossée à un rang d’arbres élancés.
Ses toits rouges captent la lumière, éclats de chaleur dans l’immense respiration du paysage. Devant elle, l’eau ondule, tissée de bleus et de verts, comme si le fleuve voulait emporter le ciel dans son courant. Tout ici est mouvement, vent et clapotis, mais la demeure garde son calme éternel, solide témoin de la rive.

Haïku
Maison immobile,
les nuages et le fleuve
dansent sans repos.

D'après un tableau d'Auguste Herbin "Maison au bord du fleuve, 1906" — Réf. CS6723 - Huile sur toile 30 × 25