Les montagnes s’élèvent dans une lente respiration, strates de bleus adoucis par les nuées qui s’attardent comme des foulards oubliés.

Au pied de cette masse tranquille, l’île s’éclaire d’arbres dorés, leurs silhouettes offrant à l’eau des reflets de cuivre brisé. Quelques maisons blanches, posées là comme des confidences, veillent sur la rive silencieuse.

Le lac déroule une surface mouvante, miroir d’humeurs changeantes, où chaque ondulation semble répondre à un murmure venu des hauteurs. Tout respire un calme ancien, un souffle de saison prête à s’effacer dans la lumière.

Réf. CS8123 - Esquisse à l'huile sur papier toilé, 35 × 48

Haïku :
Montagne en secret,
les arbres dorent le calme
au bord du miroir.