Sous un ciel de perle et de cendre, la ville s’éveille dans un murmure bleu. Les toits s’emboîtent comme des souvenirs, tièdes encore du sommeil des maisons.
Le clocher, gardien du temps, perce les nuées — sa flèche tremble dans la lumière neuve. Un vert profond borde l’horizon, forêt d’attente ou promesse de calme. Chaque fenêtre semble respirer, chaque mur garde la trace du jour qui revient. C’est une aube fragile, posée sur les tuiles comme une prière silencieuse.

Haïku :
Sous le ciel pâli,
le clocher sonne le jour
brume et lumière.

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