Sous la caresse du couchant, la montagne s’élève, solitaire et vaste, couronnée de neige et de cendres.
Les vents du soir glissent sur ses flancs comme des pensées anciennes, et la lumière — dorée, puis rougeoyante — effleure les pierres, les buissons, les traces du feu ancien.
C’est une respiration du monde, lente et profonde. Le volcan ne dort qu’en apparence : dans ses entrailles brûle encore le souvenir du feu, le cœur incandescent de la terre. Devant lui, la plaine s’étend, semée de silence et d’attente. Un instant suspendu entre paix et puissance.
Haïku
Montagne de feu
le soir s’incline, tremblant,
sur ton souffle froid.
Réf. CS0720 - Acrylique + huile sur toile 40 x 50