Dans le tremblement du vent, les fleurs se lèvent comme des soleils terrestres. Leur éclat d’or s’éparpille sur la peau rugueuse du monde.
Chaque corolle retient un fragment de lumière, une étincelle d’été qui ne veut pas mourir. Les tiges se croisent, s’inclinent, murmurent — c’est un champ de vie, de feu et de pollen. Sous la caresse du jour, la terre respire, ivre de couleur et de promesse.
Haïku :
Sous l’herbe haute,
un chœur d’or s’éveille
le vent fait danser l’aube.
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