Sous les pinceaux, la mer devient miroir mouvant. Les façades s’embrasent de couleurs vives — turquoise, carmin, or et lilas — comme si chaque maison respirait la joie du soir.
Les montagnes sombres retiennent le jour, tandis que le ciel s’effiloche en nuages de lumière. Tout vibre, tout danse, jusque dans les reflets qui se fragmentent et se recomposent sans cesse. C’est un village, mais aussi une fête liquide, un rêve qui tremble au bord de l’eau.
Haïku :
Reflets éclatés
les murs boivent la lumière
dans le souffle bleu.
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