Une trouée de lumière s’ouvre entre les troncs massifs, comme une respiration ancienne. Les arbres, épaules noueuses, veillent au bord de l’eau.
Leurs branches se penchent, curieuses, vers le lac qui frissonne sous un souffle léger. Au loin, des maisons minuscules, rougeoiement discret, semblent flotter entre les collines bleutées et la rive dorée. La scène entière est un murmure : celui d’un après-midi d’été où le temps se repose, étendu dans l’ombre fraîche des géants de bois.
Le ciel, paré de rosés pâles, glisse lentement vers l’or. La terre, elle, demeure immobile — mais vibrante, prête à raconter ses souvenirs à qui sait écouter.
Huile sur papier, 29 x 41
Haïku :
Sous l’arbre ancien
le lac plisse une paupière,
le jour se suspend.
Shop :
Pas de commentaire encore

