La toile déploie une vision de quiétude grandiose : un ciel adouci par l’or du crépuscule, où le soleil rond s’élève comme une perle suspendue.
Les montagnes bleutées, coiffées de neige, se mirent dans l’eau immobile, doublant leur majesté. À l’avant, une silhouette humaine, minuscule face à l’immensité, contemple ce mariage du monde terrestre et de son reflet. Des oiseaux glissent dans l’air, messagers d’un passage fugace, tandis que les hameaux accrochés aux flancs des reliefs s’endorment sous cette lumière de fin de jour.
Haïku
Montagnes de glace,
dans l’eau dort la clarté brève
l’homme se suspend.
Hommage à Fred Stauffer et Caspar David Friedrich

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