Peintre autodidacte, Louis Mathieu Verdilhan s’inscrit dans la tradition des paysagistes provençaux de la seconde moitié du XIXᵉ siècle, qu’il admire profondément.

À partir de l’année 1909, les œuvres de Verdilhan commencent à payer un certain tribut au fauvisme. Il explore certaines facettes du mouvement d’une manière très personnelle, lui permettant d’avancer dans ses propres recherches, chromatiques et formelles. Le fauvisme aurait agi sur Verdilhan comme une sorte de révélateur, apportant une réponse collective à des interrogations qui taraudaient le peintre depuis quelque temps déjà.

En 1911, il se rapproche du travail des expressionnistes allemands, et notamment du groupe Der Blaue Reiter qui vient de se créer autour de Kandinsky.







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