Sous la lumière oblique, les saules taillés dressent leurs bras noueux comme une procession d’anciens gardiens.
Leurs troncs fendus portent les cicatrices du temps, mais le vert tendre des herbes les enlace d’un espoir persistant. Au loin, l’eau calme reflète le ciel, fragile miroir où se mêlent la douceur du jour et la mélancolie du soir. C’est un lieu où la mémoire s’attarde, où chaque tronc semble murmurer une histoire de saison perdue.
Haïku :
Vieux saules têtards
le vent peigne leurs blessures,
l’eau garde le chant.
Clin d'œil à Böckstiegel, Digital Painting
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