Sous un ciel flou, ourlé de nuages vagabonds, la mer s’étire en nappes d’azur et de jade.
À ses pieds, un village alangui somnole, baigné de lumière douce, comme absorbé dans une sieste d’éternité. Les maisons pâles, à peine esquissées, semblent faites d’écume et de souvenirs, adossées à l’invisible murmure du large. Tout respire le calme d’un monde suspendu, où le temps se dilue dans l’eau et la brume.
Haïku :
Maisons sans visage
la mer pose son silence
aux portes du vent.
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