Le boxeur lève les bras, victorieux, visage fendu d’un cri ou d’un masque.
Son torse est peint comme une cage ouverte, un squelette flamboyant — comme si la victoire venait des entrailles, des fantômes qu’il porte en lui. Il ne sourit pas : il affirme. Sa force est brute, rituelle, presque tribale. Les gants en feu prolongent son élan, et dans son regard éclate l’écho d’un combat plus ancien que le ring : celui de l’identité, du corps vivant, battant, debout.
Haïku :
Peint sur la poitrine,
le cri des morts et des dieux
le boxeur triomphe.
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