Les cimes dansent, échevelées de lumière rose, tandis que le ciel en mosaïque murmure aux nuages épars.
Sous elles, le lac — immense miroir d’azur — ondule comme une partition vivante. Tout semble se répondre : les vagues aux nuées, les montagnes aux éclats du ciel. Les couleurs ne se fixent pas — elles vibrent, elles respirent.
Le paysage n'est plus une image, mais une sensation. Le temps s’y dissout. Et le regard, ivre de bleu, s'y perd avec douceur.
Haïku :
Lacs et cimes bleus
le vent peint des symétries
sur l’eau qui s’oublie.
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