Le ciel s’étire en longues nappes de bleu, de rose et d’or, comme si le jour, à regret, quittait la scène. Devant cette rumeur céleste, les arbres se dressent en silhouettes vibrantes, fines colonnes d’un temple végétal.
Leur feuillage s’assombrit, frémissant encore des derniers éclats du soleil. L’eau du lac, sillonnée de reflets brisés, recueille les couleurs du ciel comme un miroir troublé par le souffle du soir. Une pointe de chemin s’avance, paisible, invitant le regard à entrer dans la pénombre douce qui gagne le parc. Au loin, une clarté chaude – peut-être une demeure, peut-être un souvenir – scintille entre les troncs et veille sur la transition silencieuse du jour à la nuit.
Acrylique + pastels + huile, 30 x 27
Haïku :
Ciel d’or déchiré
l’ombre étire son royaume
entre deux souffles d’eau.
Shop :

