À la surface de l’eau, les arbres se dressent comme des silhouettes entre veille et songe. Le crépuscule les enveloppe d’un manteau de braises éteintes et d’ombres bleutées.
On dirait qu’ils portent, dans leurs troncs sombres, l’écho silencieux des saisons passées, comme si chaque branche murmurait un souvenir ancien. Le ciel, chargé de nuages irisés, se dissout en reflets ondoyants : la lumière s’attarde, hésite, glisse vers la nuit. Cette scène n’est pas seulement un paysage : c’est un passage, un seuil où la nature se souvient d’elle-même.
Digital Painting
Haïku
Au bord du silence
les arbres gardent le soir
l’eau retient leurs noms. 🌙
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