La Joie de vivre est un roman d'Émile Zola publié en 1884. Il s'agit du douzième roman de la série Les Rougon-Macquart. L'histoire se déroule dans le village de Bonneville, en Normandie, et raconte l'histoire de Pauline Quenu, une jeune fille orpheline qui vit avec sa tante et son oncle. Pauline est une jeune fille joyeuse et pleine de vie, mais elle va devoir affronter de nombreuses épreuves, notamment la mort de ses parents, la maladie de son oncle et la perte de son héritage. Malgré toutes ces difficultés, Pauline ne perd jamais sa joie de vivre et finit par trouver le bonheur. La Joie de vivre est un roman optimiste qui montre que la vie est belle, même dans les moments les plus difficiles. C'est un roman qui célèbre la jeunesse, l'amour et l'espoir.
Sa présence est d'abord un surcroît de bonheur dans le foyer puis, autour de l'enfant qui grandit, les crises de goutte paralysent peu à peu l'oncle Chanteau, la santé mentale de son fils Lazare se dégrade, l'héritage de Pauline fond dans les mains de ses tuteurs, et le village lui-même est rongé par la mer. En 1884, lorsqu'il fait paraître ce roman largement autobiographique, c'est pour une part ironiquement que Zola l'intitule La Joie de vivre. Car en dépit de la bonté rayonnante de Pauline qui incarne cette joie, c'est l'émiettement des êtres et des choses que le livre raconte. Après Au Bonheur des Dames, grande fresque du commerce moderne, c'est un roman psychologique que l'écrivain propose à ses lecteurs, un roman de la douleur où les êtres sont taraudés par la peur de la mort face à une mer destructrice.