C'est un roman autobiographique, qui s'ouvre ainsi : « Mon père a voulu tuer ma mère un dimanche de juin, au début de l'après-midi ». Le reste du roman est consacré à ce qui a mené à cet évènement (l'application d'Annie et de ses parents à grimper l'échelle sociale et à être des gens comme il faut), et ce qui en a découlé.
Les larmes, d'abord, l'incompréhension ensuite. « Tout était devenu artificiel ». Puis la honte et la sensation d'indignité. N'ayant jamais encore écrit à propos de cet évènement, Annie Ernaux se replonge dans cette année, tiraillée entre l'éducation religieuse et l'envie d'ailleurs.
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