L’homme qui plantait des arbres est une nouvelle écrite par Jean Giono en 1953. C’est un court récit profondément poétique et porteur d’un message écologique et humaniste.
Il raconte l’histoire d’un berger solitaire, Elzéard Bouffier, qui, par un acte simple et persévérant — planter des arbres — transforme un paysage aride et désertique en une forêt luxuriante, ramenant ainsi la vie dans une région abandonnée.
Résumé :
Le narrateur, lors de randonnées dans les Alpes de Haute-Provence, rencontre Elzéard Bouffier, un homme taciturne et généreux. Chaque jour, Bouffier plante des glands dans le but de redonner vie à une terre appauvrie. Sur plusieurs décennies (depuis avant la Première Guerre mondiale jusqu'à l'après Seconde Guerre mondiale), l’homme continue son œuvre, sans jamais chercher la reconnaissance. Grâce à lui, la nature reprend ses droits, les sources reviennent, les oiseaux chantent à nouveau, et les villages se repeuplent.
Thèmes principaux :
- La patience et la persévérance : Bouffier agit avec constance, sans relâche, et sans jamais se décourager.
- L’écologie et la régénération : Le récit célèbre le pouvoir de l’homme à réparer la nature par des gestes simples.
- Le silence et l’humilité : L’action de Bouffier est anonyme, désintéressée, en contraste avec les bouleversements de l’histoire humaine (guerres, conflits).
- L’espoir : Il montre que même un individu seul peut accomplir quelque chose de grand, de beau et d’utile.
Style et impact :
Giono adopte une langue claire, poétique et contemplative. Il a écrit ce texte comme un "don". Depuis, le livre est devenu un symbole mondial de l’action écologique individuelle.