La scène s’anime dans une lumière vibrante : des silhouettes de femmes avancent lentement vers l’église, enveloppées de couleurs chaudes, comme portées par la terre elle-même.
Le ciel tourbillonne de traits mouvants, donnant à l’air une épaisseur presque tangible. À gauche, la campagne déploie ses sillons ardents, à droite, l’ombre des grands arbres protège les façades blanches et rouges du village. On entend presque le murmure des pas sur les pavés et l’écho lointain des cloches.
Haïku :
Sous le ciel mouvant,
les pas lents des villageoises
cloches de midi.
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