L’église s’élève, dorée par la lumière des dernières heures, entre les feuillages en feu et les montagnes bleues.
Le ciel s’agite, vif, tourmenté, comme s’il portait encore les échos d’un rêve. Là-haut, un nuage s’est déchiré — ou bien un ange l’a traversé. Son corps translucide ondule entre l’ombre et l’éclat, ailes grandes ouvertes, sans poids, sans temps. Aucun vent, pourtant les feuilles tremblent. La croix semble écouter.
Haïku :
Nuage en prière
un ange veille en silence
sur les toits dorés.
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