Dans la cuisine baignée de silence, un bouquet penche la tête, trop vivant pour rester sage.
Les fleurs, rouges comme un feu d’enfance, dansent au sommet d’un vase lourd de silence. Le vase massif, presque modeste — garde sa fraîcheur d’argile. Une tasse repose à côté, vidée d’histoires, mais pleine d’attente. Rien ne bouge, pourtant tout respire : le calme, la couleur, la lenteur d’un jour sans hâte.
Clin d'œil à Francis Newton Souza
Haïku :
Tasse sur la table
les fleurs tiennent compagnie
au temps qui s’étire.
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