Le regard se perd dans l’infini bleu. La toile est un souffle calme, une respiration d’eau et de ciel.
Le lac, vaste miroir, se fond dans la brume légère qui enlace la chaîne des montagnes. Les sommets, poudrés de neige, se teintent de rose et de violet, comme si l’aube avait posé ses doigts de lumière sur leur crête. C’est une peinture du silence, de la distance qui relie autant qu’elle sépare, de l’horizon qui promet mais se dérobe.
Haïku :
Lac immobile
les montagnes se taisent
dans l’aube rose.

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