La rivière glisse, lente et lascive, entre les courbes vertes du rivage.

Les ruines d’une cité oubliée s’élèvent, fières, comme les vestiges d’un rêve ancien que le vent caresse.

Le boxeur lève les bras, victorieux, visage fendu d’un cri ou d’un masque.

Une tasse renversée, un tissu froissé, un petit pot sombre — comme les restes d’un geste interrompu.

L’église s’élève, dorée par la lumière des dernières heures, entre les feuillages en feu et les montagnes bleues.

Un petit oiseau, minuscule âme posée sur un robinet d’acier, penche son bec vers le fil d’eau claire.

Dans la cuisine baignée de silence, un bouquet penche la tête, trop vivant pour rester sage.

Le jour naît à peine, ou s’éteint déjà — difficile de le dire. L’eau, vaste et calme, épouse la brume du ciel, dans un bleu lavande mêlé de soupirs.

Sous un ciel flou, ourlé de nuages vagabonds, la mer s’étire en nappes d’azur et de jade.

Ils défilent serrés, masques ou visages, entre rire figé et lassitude grimaçante.

Un tableau, aux accents expressionnistes et aux contours charbonneux.

Tout semblait calme encore, quelques instants plus tôt. Le ciel — déjà chargé d’un mystère épais — s’assombrit d’un coup, comme s’il savait.

La lumière s'effeuille en murmures dorés sur les cimes lointaines.

Les cimes dansent, échevelées de lumière rose, tandis que le ciel en mosaïque murmure aux nuages épars.

L’enseigne "Castrol" brille, vestige d’un temps de vitesse, de moteurs et d’hommes en bleu.