La toile déploie une vision de quiétude grandiose : un ciel adouci par l’or du crépuscule, où le soleil rond s’élève comme une perle suspendue.

Un roman picaresque, où une héroïne survit à toutes les tragédies du siècle dernier, côtoie les pires bourreaux, se venge quand elle le peut, et choisit malgré tout de célébrer la vie.

Dans cette peinture vive et joyeuse, un chat au museau rond et aux yeux mi-clos semble flotter entre réalité et rêve.

Dans un monde éclaté de formes et de feu, un chat surgit — muse fragmentée, mi-fauve, mi-songe, mi-carnaval.

Ce portrait peint à l’huile frappe par sa densité et sa rugosité. Le visage buriné, marqué de sillons épais, porte les traces du temps et de l’ombre intérieure.

La peinture évoque un paysage vibrant : au premier plan, les herbes hautes et les fleurs sauvages s’embrasent de touches rouges, jaunes et bleues.

Roland Lucien Dubuc (1924-1998) est un peintre et sculpteur français, originaire de Caudebec-lès-Elbeuf en Normandie. Issu d’un milieu très modeste — sixième d’une fratrie de treize enfants — il a mené une vie marquée par la bohème, la débrouille et un attachement profond à Montmartre, dont il a immortalisé les rues, places et escaliers.

Werner Gfeller (1895 – 1985) est un peintre suisse originaire de l’Emmental. Actif principalement au XXᵉ siècle, il s’est consacré à la peinture de paysages et de natures mortes florales.

George Luks (1867-1933) fut un peintre et illustrateur américain, membre éminent de la célèbre Ashcan School, un groupe d’artistes new-yorkais qui peignaient la vie quotidienne dans toute sa crudité.

Gen Paul (1895-1975), de son vrai nom Eugène Paul, fut un peintre et graveur français, figure originale et flamboyante de Montmartre. Autodidacte en grande partie, il est souvent associé à l’expressionnisme et au fauvisme, tout en ayant développé un style singulier.

La scène s’anime dans une lumière vibrante : des silhouettes de femmes avancent lentement vers l’église, enveloppées de couleurs chaudes, comme portées par la terre elle-même.

La peinture respire la liberté et la fraîcheur des grands espaces. Le ciel, d’un bleu vibrant traversé de larges nuées blanches, semble danser au-dessus d’une mer végétale.

Le regard se perd dans l’infini bleu. La toile est un souffle calme, une respiration d’eau et de ciel.

La toile s’ouvre comme une respiration vaste : un chemin blanc serpente au milieu des herbes rousses et dorées, comme une veine vivante qui relie la terre aux ciels chargés.

Un sentier clair s’enroule dans l’épaisseur de la forêt, bordé de pierres comme d’antiques gardiennes.