Sous les volutes ardentes d’un pinceau en fête, un bol s’ouvre comme une offrande.
Les pommes, ivres de lumière, dansent en spirales rouges et or, comme si l’automne avait laissé tomber son cœur sur une nappe blanche de silence. Le fond, aux teintes de miel et de bois, chante une chaleur ancienne, celle d’un foyer, d’un dimanche, où le fruit devient mémoire.
🍂 Haïku :
Pommes tourbillons
le bol retient l’éclat doux
d’un jour oublié.
Clin d'œil à mon maître Louis Valtat
Pas de commentaire encore