Les arbres se tiennent comme une troupe silencieuse, dépouillés de leurs habits de feuillage.
Le ciel, lourd de nuages, verse sur eux une lumière d’argent et de cendre. Chaque tronc, chaque branche, se dresse dans le froid comme une note grave sur la portée du paysage. La terre semble figée, mais derrière ces lignes noires, on devine la patience d’une sève endormie, prête à renaître.
Haïku :
Forêt sans éclat
ton absence résonne
dans le givre blanc.
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