La scène s’ouvre comme un souffle d’automne, où les feuilles tombées tissent un tapis mordoré sur une allée fraîchement bleutée par l’ombre du soir.
Les arbres, élancés comme des gardiens silencieux, laissent filtrer une lumière dorée qui incendie l’horizon, rappelant les derniers instants d’un jour mélancolique.
À droite, le musée se dresse dans un halo bleu et vert, tel un sanctuaire du temps, observateur immobile des saisons qui le traversent.
Deux silhouettes lointaines s’égarent au bout du chemin, comme si elles marchaient vers un souvenir, ou vers une aurore encore incertaine.
Le tableau respire la douceur d’un soir où la beauté se dissout doucement dans le silence.
Haïku :
Sous l’or des ramures,
l’allée s’efface en silence
le jour rend ses clés.
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